« La machine à découdre » est un groupe qui fusionne les styles musicaux pour créer un univers singulier de groove progressif cinématographique.

Écoutez notre histoire…

 

Elle commença au milieu d’un hiver pluvieux, dans une morne ville de la banlieue toulousaine. Pour nous, membres d’un groupe qui n’en était pas encore un, les caves enfumées des derniers bouges offrant toujours un peu de vie étaient la seule échappatoire à la grisaille de notre époque troublée.

 

C’était au moment où la prohibition connaissait sa période la plus dure; l’alcool frelaté n’épargnait personne.

 

Les esprits naturellement espiègles se perdaient dans une euphorie exaltante. Comme dans un film de gangsters dont la B.O. aurait été écrite par « Herbie Hancock » et jouée par « Rage Against The Machine »… Les plus introspectifs, eux, plongeaient dans des recasements profonds et aussi mélancoliques et entêtant qu’un morceau de rock 70’s. Et il y avait toujours ce type au fond du rade. Tel un contrebassiste maintenant le cap sur une envolée éclatante de John Coltrane, il restait assis, imperturbable aux égarements de ces acolytes.

« La Machine à découdre » était le taudis qui fermait le plus tard et nous en sommes sortis tous les 5, un soir de pleine lune, la tête pleine d’élucubrations musicales…